Une fois plantée, elle va attirer différents animaux, invertébrés, amphibiens… Et recréer un écosystème naturellement !
En premier temps, la définition, pourquoi une Haie “Vivante” ?
Nous l’appelons « Vivante » en comparaison avec notre première Haie de Benjes qui est constituée de bois mort. Ça ne l’empêche pas d’abriter plein de vie ! Elle est aussi connue sous le nom de Haie de bois mort. Elle est constituée de branches et de feuilles coupées. Si tu veux en savoir plus, voici nos explications ICI.
En comparatif de la Haie de Benjes, la “Haie Vivante” est constituée d’arbres plantés, tous bien vivants. Mais pas que ! Cette dernière est spécialement réfléchie pour attirer et favoriser la biodiversité dans ton jardin ! On pourrait même dire qu’elle est doublement vivante !
Ensuite, les aspects positifs de cette haie :
- Aimant à biodiversité, le premier atout de cette haie est qu’elle va attirer la faune. Elle va offrir un refuge, un corridor de déplacement et de la nourriture. Un mélange de petits mammifères, amphibiens, oiseaux locaux et migrateurs, insectes, ou encore végétaux, bactéries et champignons vont pouvoir se multiplier… Les insectes vont être les premiers visiteurs. La pluralité d’insectes va attirer les oiseaux, ils vont réguler les insectes nuisibles, tels que les pucerons, cochenilles et aleurodes. Les insectes et les oiseaux vont ensemble polliniser les plantes.
- Toute cette vie va créer un équilibre, les graines déposées par les oiseaux, les déjections animales, le mouvement et la richesse du sol grâce aux insectes. Toutes ses petites actions vont alimenter le cycle naturel.
- En plus de cette régénérescence de vie, cette haie va aussi aérer et nourrir le sol. Ce qui à travers un schéma d’équilibre entre racines, bactéries, champignons et insectes réduit la sécheresse du sol, grâce à une meilleure infiltration.
- Elle apporte en plus un coupe-vent, de la couleur et une multitude d’odeurs à ton environnement.
Poursuivons sur le choix des végétaux :
En tout, nous avons planté : une ligne de 26 arbustes et une autre de 27. Au total 53 arbustes en 2 rangées. 1 mètre sépare chaque plant et il y a 80 centimètres entre deux rangées. La première et seconde ligne sont similaires. On peut y retrouver plusieurs fois la même espèce.
Quelques exemples de plants :
Merci à Des Espèces Parmi’Lyon et la Pépinière Soupe pour la fourniture d’arbustes labellisés « Végétal Local ».
Mais d’ailleurs, pourquoi est-ce si important ?
Le « Végétal Local » offre des garanties. Les graines sont collectées localement et les jeunes plants ont poussé localement aussi ! La diversité du vivant est donc aussi locale. De plus, cela va protéger et conserver le patrimoine végétal et animal de la région, on va favoriser la biodiversité locale. Le dernier atout est que ce choix limite les transports.
Étapes de la plantation après la réflexion liée au choix des végétaux :
- Préparation du sol
- Être bien accompagné
- Protection et identification des plantations
Première étape, préparer le sol :
En premier lieu, nous avons passé la grelinette sur une bande de 1m50 de large et de 35 m de long. Remuer la terre permet aux racines de bien se développer et aux arbustes de ne pas être en concurrence avec la bande herbeuse. Cela permet aussi une meilleure aération du sol et un décompactage qui favorisera la vie souterraine, le développement des racines et les infiltrations d’eau de pluie.
Avant de planter les arbustes, on peut préparer du pralin dans lequel on trempera les racines. Le pralin est un mélange d’argile, d’eau et de compost. Il permet de réhydrater les racines et de favoriser la cicatrisation de celles-ci au moment de la plantation. Le pralin aide notamment à l’adaptation du plant à son nouveau sol.
Un petit plus : nous avons choisi de disposer la haie à 2 mètres de la barrière. Premier avantage, elle a de la place pour pousser et se développer correctement. Le deuxième avantage est que lorsque la haie est collée à la barrière, elle doit se plier à une norme ; l’interdiction de dépasser 2 mètres de hauteur. Grâce à cette distance, la haie va pouvoir grandir et proliférer autant qu’elle le souhaite ! Pareil pour la biodiversité !
Deuxième étape, s’accompagner d’une bonne équipe :
Il faut de la main d’œuvre pour faire des trous ! Chaque trou doit être un tout petit peu plus grand que le plant à mettre en terre. Penses à disposer les arbustes à 1 m de distance les uns des autres. Puis, pour indiquer le nom des arbustes, tu peux utiliser un tuteur. Pour finir, tu peux refermer le trou avec de la terre en créant une petite cuvette au pied de l’arbuste, une fois le sol un peu tassé, tu peux ajouter quelques poignées de compost puis il faut arroser la plantation.
Troisième étape, protection et identification des arbustes :
Il ne faut surtout pas oublier de pailler le sol après avoir planté les arbustes ! Il va retenir les eaux de pluie, garder les plants humides et donc nous éviter de les arroser. Mais le paillage va aussi couper la lumière et empêcher les plantes invasives de proliférer.
Dernière étape, lance-toi !
Tu as maintenant deux techniques (lien vers la Haie de Benjes ICI) pour attirer la biodiversité dans ton jardin. !
Si tu as des questions n’hésite pas à nous contacter ou à contacter Arthropologia !
Et si jamais des projets comme celui-ci t’intéressent, tu peux passer au jardin durant les permanences pour voir si l’atmosphère du jardin te correspond. Les dates des permanences sont disponibles sur la page calendrier.
Pour finir UN GRAND MERCI !
On remercie encore une fois l’association Arthropologia pour nous avoir aidé à créer plusieurs lieux favorables à la biodiversité.
Un grand merci aux adhérents de Graines Urbaines, qui, fidèles au poste, nous ont donné un bon coup de pouce et sont toujours très actifs.
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